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Nom : | Allégeance | |||
Type : | Arme à une main | |||
Référence : | Nobuyoshi : Drakengard & Drakengard2 | |||
Niveau : | I | II | III | IV |
Attaque : | 147 | 189 | 240 | 266 |
Magie : | 20% | 30% | 40% | 50% |
Poids : | Très légère | Légère | Légère | Modérée |
Dans une capitale d'Orient vivait un poète. Les années passaient et il n'avait su composer un seul poème. Alors qu'il se lamentait de sa pauvreté, un moine s'adressa soudainement à lui en lui tendant une épée : En tuant une personne de cette lame, puis une deuxième, tu composeras un, puis deux poèmes.
Suivant les injonctions du moine, le poète tua un, puis deux passants en pleine nuit. Le lendemain, il composa des sonnets qui lui apportèrent la gloire.
Alors il tua une personne, écrivit un poème, deux personnes puis en écrivit deux et devint de plus en plus populaire. Un jour, il ne put s'enlever de l'esprit l'idée que sa poésie serait réellement magnifique s'il tuait une personne importante pour lui.
Alors il tua sa femme, écrivit un poème, tua ses enfants, en écrivit d'autres, tua toute sa maisonnée, en écrivit encore, encore et encore, tua des passants, et écrivit, tua et écrivit, tua et écrivit, tua et écrivit... et se suicida sans pouvoir en écrire un ver. Il ne restait plus qu'une épée trempée.
Dans une contrée située aux confins de l'orient vivaient autrefois un poète. Au crépuscule de sa vie, son talent avait tant décliné qu'il n'était plus capable de composer la moindre strophe, ni même un simple vers. Ce pauvre poète vivait chaque instant dans le regret de ce qu'il avait perdu, jusqu'au jour où un moine se présenta à lui, plaça une lame dans sa main et prononça ces paroles :
"Pour un poème, brandis cette lame et tue un homme, pour un second, réitère l'opération ; leur splendeur sera supérieure à tout ce que ce monde a jamais entendu." Se fiant aux mots du moine, l'homme patienta, tapi dans l'ombre, et abattit un voyageur qui s'arrêtait sur le bas-côté. Le lendemain, il écrivit un magnifique poème et retrouva immédiatement sa gloire et sa fortune passées.
Le poète tua alors deux hommes, coup sur coup. Il supprima le premier et écrivit un poème, assassina le second et en produisit un autre, obtenant par la même occasion une richesse et une réputation démesurées. Mais il en vint rapidement à se demander quels sommets de poésie il lui serait possible d'atteindre en prenant la vie d'un être cher.
Il tua sa femme et écrivit un poème. Il tua ses enfants, et pour chacun écrivit un poème. Il parcourut ses terres et tua tous ceux qui s'y trouvaient, écrivant encore et encore et encore et encore. Il finit par massacrer tant de gens que le nombre de poèmes ne pouvait plus suivre. Il tuait, écrivait, puis tuait, tuait et tuait et tuait et tuait, jusqu'au jour où il se tua lui-même et n'écrivit plus jamais de poèmes. Il ne restait plus de lui qu'une lame tachée de sang.