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Nom : | Fléau | |||
Type : | Arme à une main | |||
Niveau : | I | II | III | IV |
Attaque : | 172 | 221 | 282 | 313 |
Magie : | 40% | 40% | 60% | 70% |
Poids : | Lourde | Lourde | Lourde | Lourde |
Il était une fois trois frères. Le deuxième d'entre eux dirigeait l'armée. Les troupes étaient violentes et terrorisaient la population.
Le général aimait la guerre. Il aimait voir les villes brûler et les corps tomber. Il n'ordonnait que la destruction. Entraînés comme des machines, les soldats détruisaient tout. Devant ce spectacle, le général pouffait de rire.
L'armée progressait en permanence. Sur terre, sur mer, en été, en hiver, de l'est à l'ouest, tout était détruit indifféremment. Ils tuèrent, tuèrent et tuèrent pendant des années et des années.
L'armée finit par atteindre un certain royaume. Son peuple, son armée, sa noblesse, tous furent tués et, malgré ses suppliques les larmes aux yeux, leur général ne fut pas épargné. Son visage ne leur était pourtant pas inconnu. Les soldats essayaient de se souvenir, mais alors ils furent trop préoccupés par l'idée de tuer sa fille qu'ils n'y repensèrent plus jamais.
Il y a bien longtemps, dans un royaume lointain, vivaient trois frères. Le cadet était un général renommé à la tête d'une grande armée. Partout, l'extrême violence de ses troupes suscitaient la terreur.
Ce général aimait la guerre. Rien ne le ravissait plus que la vie des cadavres empilés et des cités ravagées par les flammes. Il se battait non pas pour la soumission, mais pour la destruction. Ses soldats, formés par ses soins, dévastaient villages, villes et nations au nom de leur général, et tandis qu'ils coupaient, tranchaient et tailladaient, lui riait vulgairement dans sa barbe.
L'armée était continuellement en marche. Les nations du littoral. Les nations des montagnes. Les nations du désert. Les nations de la toundra. Les nations de l'Est. Les nations de l'Ouest. Le général ne s'en souciait guère : il souhaitait simplement les voir brûler. Ses ordres ne pouvaient être contestés, et des années durant, les soldats tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent et tuèrent.
Au bout d'un certain temps, l'armée envahit une certaine nation. Les soldats furent tués. Les habitants furent tués. Les princesses furent tuées, et les princes, et les ducs, et les boulangers, et les avocats, et les comptables, et les mendiants, et les voleurs. Enfin, un misérable général en pleurs vint supplier qu'on l'épargne, mais lui aussi ils le tuèrent. Cependant, les soldats lui trouvaient un air familier, et ils tentèrent de se souvenir pourquoi. À cet instant apparait la fille du général, et il leur tint tant à cœur de prendre sa vie que la question ne leur vint plus jamais à l'esprit.