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Nom : | Malédiction | |||
Type : | Arme d'hast | |||
Niveau : | I | II | III | IV |
Attaque : | 247 | 284 | 339 | 399 |
Magie : | 20% | 30% | 40% | 50% |
Poids : | Lourde | Lourde | Lourde | Lourde |
Il était une fois trois frères. L'ainé était roi. Son benjamin était un fainéant qui dormait tout du jour, mais il était si enjoué que tout le monde l'appréciait.
Même quand le royaume traversait une épidémie, il chantonnait lascivement dans le palais. Comme on racontait que son chant joyeux guérissait le peuple, on le couvrait de louanges.
Même en temps de guerre, il racontait de vieilles histoires, allongé. On l'encensait, car il soulageait le peuple de ses amusantes anecdotes. Ce type était fantastique. Vraiment fantastique.
Un jour où il se prélassait dans le palais, il n'entendit plus les clameurs de la ville. Pourquoi donc ? se demandait-il en se prélassant. Il continuait d'y réfléchir en se prélassant mais, fatigué, il s'endormit. Tout le monde avait péri et à présent, seul l'écho des ronflements résonnait dans le palais. C'est le royaume du bonheur, ici. Le royaume du bonheur. Le royaume du bonheur. Le royaume du bonheur. Le royaume du bonheur. Le royaume du bonheur.
Il y a bien longtemps, dans un royaume lointain, vivaient trois frères. Le plus jeune était un garçon terriblement paresseux et passait la plupart de ses journées à dormir. Mais il était aussi guilleret que léthargique, ce qui lui attirait la sympathie de tous.
Lorsque la nation fut frappée par une maladie des plus contagieuses, le plus jeune fils ne fit que paresser dans le palais, tout en fredonnant des mélodies pour lui-même. Mais sa musique enjouée réconfortait les habitants, et au lieu de le haïr, ils chantaient ses louanges. "Oh, quel jeune homme raffiné !" disaient-ils. "C'est le jeune homme le plus raffiné qui soit !"
Lorsque la nation fut frappée par la guerre, le plus jeune fils ne fit que paresser dans le palais, tout en narrant des histoires du bon vieux temps. Mais ses récits passionnants aidaient les habitants à oublier les horreurs de la guerre, et au lieu de le haïr, ils chantaient ses louanges. "Oh, quel jeune homme passionnant !" disaient-ils. "C'est le jeune homme le plus passionnant qui soit !"
Un jour, alors que le plus jeune fils flânait dans le palais comme à son habitude, il se rendit compte qu'il n'entendait plus les voix des habitants et se demanda quelle pouvait en être la raison.
Il flânait et se demandait.
Il se demandait et flânait.
Il flânait et se demandait.
Jusqu'au jour où toutes ces questions finirent par le fatiguer, alors il partit se coucher. C'est pourquoi, dans cette nation où tous avaient péri des suites de la guerre et de la maladie, le seul bruit que l'on pouvait entendre était le doux ronflement d'un jeune homme. C'est une nation qui respire le bonheur. Qui respire le bonheur. Qui respire le bonheur. Qui respire le bonheur. Qui respire le bonheur.