Comme pour NieR, le jeu commence avec un prologue, au court duquel votre personnage est tout puissant, et où le dragon est au moins respectable. Le p'tit truc pour bien vous y donner goût... avant de vous l'enlever de suite. ^^' Comme c'est mesquin.

Vient ensuite le véritable commencement.
Le gameplay se divise de nouveau en trois phases, ou presque : combat au sol/combat en rase-mottes et combat en vol. Jusque là, ça va... On va les développer une par une.
Combat au sol:
- Les phases les plus courantes, et donc les plus développées. Comme il avait déjà été dit sur le site, on incarne donc Zero, qui a a sa disposition quatre types d'armes ; épée, lances, gantelets et chakrams. Le système qui permet de switcher d'arme sans avoir à passer par le menu est plutôt agréable et assez fluide, au moins, il permet de ne pas interrompre le court du jeu. Néanmoins, il ne permet de sélectionner que quatre armes différentes au court d'une même mission, soit une par type, ce qui est plutôt pauvre comparé à l'engrenage dont nous disposions dans DoD1 ou DoD2.
- Plus de magie, seulement le mode ''Utahime'' (je sais pas vraiment comment l'appeler) qui est tout de même assez dévastateur.
- Gros point négatif aussi : l'impossibilité de monter le dragon à sa guise ! Mikhail ne vous aide qu'en tant que figurant et il n'est pas possible de monter sur son dos à l'envie comme on pouvait le faire avec Angélus ou Legna.
Combat en rase-motte
- J'ai d'abord eu beaucoup de mal à m'y faire. Mikhail est lourd. Dans tous les sens du terme. En plus d'être pataud au sol, il est dénué de toute fluidité pendant le vol. Pas d'overdrive. Plus moyen de faire du vol stationnaire comme dans DoD2. Heureusement qu'il y a possibilité de verrouiller ses cibles, autrement les choses seraient vraiment difficiles. On dispose des traditionnelles boules de feu ainsi que d'un lance-flamme, d'une attaque plongée et d'une attaque tournoyante.
Combat en vol
- Grosse déception à ce niveau. Très grosse. D'abord, ces phases sont plutôt rares. Adieu les niveaux plus où moins vastes que nous pouvions parcourir librement, bonjour les avancées automatiques sur un parcours linéaire, dépourvues de sensation de liberté. Pas grand chose à dire de plus là-dessus.
Avis ajoutés :
--> La navigation
- Point positif pour ça. A l'instar de DoD1, la navigation du jeu se fait sous forme de chapitre et de versets accessibles à tout instant. Utile de pouvoir rejouer à telle ou telle mission dans le but de farmer.
--> L'ambiance
- C'est peut-être triste à dire, mais on est très loin de l'ambiance que nous offraient les jeux précédents. DoD3 est constamment plongé dans un humour impropre à l'esprit Drakengard, particulièrement à cause des frasques de Mikhail... à la limite de l'acceptable.
- Un humour plus fin et plus propre à ce que nous connaissons (plus noir, quoi) nous est cependant offert au court des dialogues entre les différents personnages. Parce que, oui, qu'est-ce qu'ils parlent ! Les phases de jeu sont quasiment sans cesse accompagnées de dialogues. Puisque ma compréhension du japonais est tout de même assez limitée je ne comprends que quelques bribes et ne peux pas en profiter pleinement. Mais j'imagine que lorsque le doublage sera fait pour la version anglaise, ça sera tout de même assez plaisant d'entendre les différents persos se lancer des piques tout au long du jeu. Surtout que Zero prend la plupart du temps un malin plaisir à critiquer Mikhail, et on peut la comprendre.
-->Les OST
- Rien à redire, comme espéré de la part de Keiichi Okabe, les musiques sont comme il faut. On notera une nette différence entre les musiques ''classiques'' et les musiques présentes lors des combats contre les Boss, qui s’apparentent à un type plus ''contemporain'', plus... Baston !
Avis général :
DoD3 diffère grandement de ces deux prédécesseurs. Pour quelqu'un qui découvre Drakengard à travers ce jeu, il n'y verra aucune gène. En revanche, pour les puristes qui s'attendent à retrouver l'ambiance malsaine de DoD1 (qui était déjà un peu en voie d'extinction dans Dod2), mauvaise pioche !
Malgré cela, il n'en est pas moins agréable d'y jouer. Après tout, ça reste un beat'em all comme un autre.
Reste encore à espérer que le scénario finisse par apaiser notre curiosité vis-à-vis des questions qui avaient été soulevées dans les autres jeux. Malheureusement, je pense que là-dessus, le manga nous en offrira bien plus que le jeu en lui-même. (plutôt malin pour le commerce, tiens!)